dimanche 31 mai 2015

Bouillotte sèche


La bouillotte sèche




Cette année, pour l'anniversaire du Nico, j'ai fait du maison.

Et j'ai cédé à la tendance de la Bouillotte sèche, qui me faisait de l'oeil dans les temples de l'inutilité (dixit le Nico), et moults magasins bio. Et je me suis dit, " des coussins en tissu remplis de graines? J'ai du tissu, j'ai des mains, et j'ai des graines".  Et comme la bouillotte caoutchouc du Nico a fondu, c'était l'occasion.

Alors je me suis lancée avec plaisir. 

J'ai suivi divers tuto sur internet, principalement ces deux là:


Pour le matériel:
  • Du tissu : pas grand chose, ma bouillotte fait 21x27 centimètres, compter plus pour les marges de couture et éventuels rabats. J'ai choisi de faire une bouillotte et une housse, pour pouvoir laver la housse. J'ai fouillé dans mon stock et j'ai sorti un coton épais beige pour la housse et un coton très fin blanc. La bouillotte est plus petite. ATTENTION: choisir des matières naturelles, coton, lin, chanvre, bamboo... autant par souci d'écologie/bien être/fengshui, que parce que les matières synthétiques crament à la chaleur.
  • Des graines: moi j'ai choisi du lin, parce qu'il y en avait tout un bocal à la maison qui servait à rien, et comme ça suffisait pas, j'ai mélangé à de l'épautre (bio, France, toussa toussa), les deux se mélangent très bien. Y'en a qui font aux noyaux de cerises, riz, blé...
  • De la lavande, parce que ça sent bon.


Pour la housse, j'ai commencé par découper mon coton beige, et comme j'ai choisi de le broder pour personnaliser encore plus cette petite bouillotte, j'ai dessiné un chat. J'ai brodé comme un petit cochon, en point droit. J'ai surfilé tous les côtés à la machine.
Ensuite on coud envers contre envers trois des cotés pour faire une pochette. On fait un ourlet le long de l'ouverture pour que ce soit propre et on retourne! J'ai cousu un bout de biais à chaque côté de l'ouverture pour pouvoir fermer la housse sans recourir à des boutons (je n'ai que du plastique), des pressions (métal, dans micro-onde c'est pas gégé).

Pour la bouillotte, tout pareil, surfil, couture sur envers, sauf qu'on ne ferme pas la couture, on laisse un trou pour pouvoir y insérer les graines.
Comme je trouvais que les graines, toutes petites, s'entassaient dans le fond quand je tenais la bouillotte, le coussin n'était pas assez homogène, ça faisait des trous, j'ai décidé de compartimenter en trois sections, pour uniformiser la bonne concentration des graines. J'ai fait couler les graines par un entonnoir en papier roulé, et avec la lavande avant de fermer le tout, et glisser la bouillotte sèche dans sa housse.


Mode d'emploi:

A faire chauffer sur un radiateur, dans un four entre 7 et 10 minutes à 120°, au micro-monde 1 à 2 minutes (en retournant entre-temps, et en malaxant un peu pour répartir la chaleur) à 700w, avec un verre d'eau, ou en humidifiant légèrement la bouilotte (genre on se lave les mains et pis on s'essuie dessus, ou on vaporise).
Surveiller.





Winter is coming! (oui on se prépare à l'avance)


Dame Nature

Tilda m'a proposé "hey, on peut rajouter Mère Nature aux thèmes?"
Et dans ma tête j'ai dit "fuck yeah!".
Ca me donnait un super prétexte pour dessiner une femme (sinon je culpabilise un peu de ne vouloir dessiner que des femmes à moitié nues),  et pis de refaire un peu d'aquarelle, et de faire des fleurs, et m'inspirer de Mucha!

Petit point matériel/technique:
Donc j'ai sorti mon nouveau bloc de papier aquarelle, j'avais envie d'essayer le grain satiné (jusque là j'avais du grain rond).
L'histoire à voulu que ce jour là, je souhaitais m'acheter le strict minimum en matériel, parce que pauvre. Et je me suis retrouvée à sortir du magasin avec plein de trucs pas chers (une vingtaine de mini toiles en carton entoilé, du 10x10 à 10 centime pièce...), et un bloc d'aquarelle à 25euros, parce que je me suis plantée en regardant les étiquettes. Ca fait mal.

Et ben franchement, c'est tout lisse, y'a pas le côté matière, texture, de ce que je travaillais avant, c'est intéressant. Et le papier est collé aux quatre cotés, donc ne gondole pas.
 Et c'est chaaaud! Le papier ne boit pas du tout de la même façon, limite imperméable au début, l'eau de se diffuse pas, reste bien confinée à l'endroit où on l'a posée, sèche trrrèèèès lentement. Et les pigments ressortent vraiment bizarrement.
Après j'ai appris que l'encre réagissait aussi au mélange, mais je crois que le papier n'y est pas pour rien: les pigments se séparent un peu (donc pour mon violet, j'ai un contour un peu bleu, un centre un peu plus rose).
J'ai pas tout bien compris. Je déconseille pour les premiers pas.

Le pas à pas

  • J'ai d'abord effectué un crayonné au crayon bleu, puis j'ai repassé les traits définitifs aux crayons de couleurs pour déterminer les couleurs que je vais utiliser à l'aquarelle après (notamment pour les fleurs de la couronne, me faire une idée de qu'est-ce qui va aller où).
  • Puis j'ai réservé mes blancs à l'aide du pot de gomme qui pue la mort (boucles d'oreilles, petites fleurs blanches dans les cheveux, blancs de fleurs) (et j'ai mis ma main en plein dedans donc ça a fait un gros paté)
  • Ensuite on passe à l'aquarelle (et son lot de "what the hell! Pourquoi tu veux pas boaaaaare?"), les fleurs d'abord (c'était assez arbitraire, je ne sais pas pourquoi j'ai commencé par ça)


  • Ensuite les cheveux, d'abord la couleur de base, un marron que j'ai sorti d'un tube de gouache très dilué car mes marrons aquarelle ne me plaisaient pas, et vu mon ressenti avec le papier, il me fallait du pigment qui tienne et qui ne fasse pas n'importe quoi. On réserve pour les reflets, puis on assombrit, et en dernière instance, un petit coup d'un marron plus orangé pour rendre la gouache moins terne.


  • Ensuite la couleur de la peau (oui, j'ai peut être pas fait tout dans l'ordre académique). Je ne voulais pas faire du coloriage, notamment avec ce papier que je ne maîtrisais pas et qui affiche tous les contours de pose de pigment, qui boit trop vite/trop lentement bref, je me suis dit, sur de trop grandes surface, ça va faire n'importe quoi). J'ai décidé de ne mettre en couleur que les ombres et garder la peau blanche. 
  •  Tout est posé, ne reste plus qu'à peaufiner, on enlève la gomme des boucles, on remplit les trous.
  • On arrange quelques ombres des seins, on retravailles les tétons, les contrastes de la peau, la tunique.
  • J'ajoute des fleurs sur le bas, je suis pas fan, ce n'était pas du tout ce que je voulais faire, plutot en mode fleurs de cerisier, mais j'étais tellement sceptique sur le papier, que j'ai laissé faire n'importe quoi.
  • J'ajoute un fond vert, sinon trop vide, et les blancs ressortaient trop.
  • Les yeux. Ah, les yeux. Bon, avec la photo, le recul, le miroir inversé, je me rends compte qu'il y a un problème, mais quand on passe 4h dessus, on se rend pas compte.


Et une petite mise en situation parce qu'il y avait un joli rayon de soleil, et un vieux bouquet de périphérique.






mercredi 13 mai 2015

Ah, la gouache...

La gouache, 
ou de la galère des couches


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Y'a quelques temps j'ai voulu tenter la gouache, je me suis achetée quelques tubes, j'ai cherché quelques explications sur le net et j'me suis lancée. Echeeeec

C'est super dur, il faut anticiper ce qu'on va faire, avoir des quantités suffisantes de couleur pour pouvoir appliquer des couches homogènes, gérer le mouillé... Bref j'ai fait des erreurs: pas assez de couleur, changement de nuance en cours de route, on voit le tracé des passages du pinceau, ça donne un effet très "plaqué", sans relief. Et pis les couleurs se mélangent, les pigments déposés se réveillent avec l'humidité... 

J'ai aimé:
- l'opacité ! Ce n'est pas possible avec l'aquarelle: peindre des petites fleurs roses sur une chevelure noire, sans passer par une réserve de blanc, bon ben c'est cool. Et j'ai vraiment aimé joué sur ces couleurs de petites fleurs, et le noir très profond.
- le côté un peu fouilli, mais qui me plait, qui fait tableau, des fleurs : pas besoin d'être précise, on évoque par touche et ça fonctionne.
- Jouer sur la texture et les mélanges (cf: les cheveux de blonds sous le chapeau!


J'ai beaucoup aimé faire le chapeau et les cheveux. Je me suis un peu relachée sur le reste, et ça se voit!
Inspiration fin  XVIIIe, une front-zone et une coiffure à l'enfant!
j'aime bien celle là, meme si on y voit plein de défauts, c'est le premier et j'étais inspirée.
Inspiration milieu du XIXe

Bof, j'en suis pas fière, je voulais travailler les aplats bien uniformes, bon pas mal réussi mon objectif, mais bon.
Femme qui rit/baille, inspiration fin XIXe, début du XXe siècle.

jeudi 7 mai 2015

Lisons les cartes


 Petite série de Dames

Toujours sur mon bloc A5 couleur naturelle, avec mon fidèle pinceau réservoir à encre de chine, une stylo noir et un stylo gel blanc, ainsi qu'un stylo doré, parfois.
Pas besoin de les présenter!